Manifeste pour l’université québécoise

Étudiants et professeurs signent ensemble un manifeste, le Manifeste pour l’université québécoise, un appel lancé à la mobilisation de tous afin de répondre «aux récentes attaques portées envers la mission originelle des universités». Parmi les signataires on compte plusieurs syndicats étudiants, notamment l’ASSÉ dont est membre le SECMV  et au sein duquel milite comme membre du Conseil exécutif une ancienne d’Histoire et civilisation, Élise Carrier-Martin, on compte aussi plusieurs syndicats de professeurs, notamment la FNEEQ dont est membre le SPCMV.

Les signataires du manifeste soulignent en effet «qu’on tente de réduire la mission universitaire à une simple participation au développement économique et qu’on prétend, à cet égard, justifier ainsi une augmentation des frais de scolarité, les signataires de ce manifeste prennent position en faveur d’une université libre, accessible, publique et démocratique». Ils demandent donc le retrait de l’engagement du gouvernement Charest d’augmenter les droits de scolarité en 2012 et, plutôt que d’aller prendre l’argent dans les poches des étudiants, ils proposent d’aller le chercher là où il se trouve: dans l’évasion fiscale (estimée à 9 milliards de dollars) et par l’augmentation des taxes des grandes entreprises. Les signataires en  appellent aussi à la tenue d’«États généraux, démocratiques et ouverts» afin de mener une réflexion réelle sur «la mission fondamentale de nos institutions universitaires» car ils estiment, et à bon droit, que le «Forum sur le financement des universités» convoqué par la ministre de l’éducation le 6 décembre prochain relève de l’imposture dans la mesure où  son but n’est pas «de réfléchir aux véritables enjeux de nos universités, puisqu’il s’agit d’une rencontre visant particulièrement à convenir des modalités d’une hausse des droits de scolarité, des modes d’évaluation de la performance du réseau universitaire et de l’arrimage des universités aux impératifs économiques».

Face à ce type de consultation, dont les conclusions semblent être à toutes fins pratiques déjà connues, la tenue d’États généraux s’impose certainement car « La réflexion à entreprendre sur l’université de demain est aussi une réflexion sur la société que nous voulons, le monde dans lequel nous voulons vivre. Que restera-t-il du Québec lorsque ses institutions d’enseignement supérieur seront devenues des machines à produire une main d’œuvre pour l’industrie de pointe ? Car si l’université fait naufrage, c’est avant tout parce que la société en entier est entraînée dans la dérive » conclut le manifeste.

Ce manifeste, ainsi que la grève votée en vue de la manifestation à Québec le 6 décembre contre le «Forum sur le financement des universités», constituent donc une réplique nécessaire aux sombres desseins du gouvernement Charest qui semble plus que jamais s’inspirer des conservateurs de Londres. Les étudiants d’ici s’inspireront-ils de ceux là-bas?

BLx

20 Commentaires

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20 réponses à “Manifeste pour l’université québécoise

  1. Jacynthe

    Je viens de me rendre compte que la réponse à tous les maux des sociétés semble être: Faire payer les grandes entreprises polluantes et trop riches.
    C’est tout le temps cette solution qui revient, c’est ce que tous les partis disent qu’ils feront pendant leurs campagnes électorales.
    Je me demande pourquoi personne n’a le « guts » de le faire? Qu’est-ce qu’ils perdraient, réellement, si la population se rangeaient enfin du côté de son gouvernement? Des emplois, du prestige international? J’aimerais être éclairée. Car bien que j’essaie de me mettre à la place d’un cerveau de droite, j’ai bien de la misère à envisager une société plus belle qu’une société de gauche. Gauche = démocratie et égalité dans mon cerveau, alors que droite = oppression et coupures.

  2. Jonathan L.

    Si le gouvernement diminue les subventions qu’il offre aux entreprises, elles risquent tout simplement de s’installer ailleur. Ce qui signifie une baisse de travail et donc d’impot… Au bout du compte le gouvernement perd de l’argent. Faire des subvention à des entreprises assure le roulement de l’économie national et empêche alors que nôtre argent ce retrouve ailleur, comme en Chine, par exemple. Étant donné que la dette du Québec se chiffre a 160 milliard de dollars, il est un peu normal que les partis ne puisse se permettent de diminuer les subventions atribué aux entreprises.

  3. Olivier V.

    Pour compléter la réponse de Jonathan, les multinationales sont là pour faire des profits. Le gouvernement a besoin de ces entreprises pour favoriser la création d’emploi, car la création d’emploi signifie un pouvoir de perception d’impôt accrue, comme Jonathan la précisé. Les subventions que l’État accorde pour attirer ces entreprises sont en somme « remboursées » par l’afflux d’emplois générés par ces institutions privées. Aussi, l’État perçoit des impôts de ces sociétés privés, alors il est doublement gagnant, lorsqu’il attire une nouvelle entreprise sur son territoire. Or, c’est ce « bémol », qui constitue une grave source de polémiques.
    Le gouvernement a de la misère à soustraire les sommes d’imposition légale en vigueur au Québec, car ces sociétés ont recours a des « évasions fiscales » pour éviter de payer le pourcentage réclamé par la nation. Ces paradis fiscaux fonctionnent de la même manière qu’un comptable avec ces clients. Les comptables tentent de réduire aux maximum le taux d’imposition de leurs clients, en investissent les devises de ceux-ci, où il est impossible légalement de les imposer, en retour ils acquirent un montant fixe, un butin.
    C’est pourquoi ont surnomme ces endroits des « paradis fiscaux », car les devises, qui autrement seraient la propriété du gouvernement, sont intouchables.
    Il est odieux de croire que d’honorables citoyens ont recours à cette pratique « illégale », mais lorsque l’on y pense, certains États dilapident des fortunes provenant des contribuables, dans des projets, des procès, des festivités, des rencontres internationales, comme le G8 et le G20 de Toronto, par exemple, ou d’innombrables autres scandales.

    http://www.ledevoir.com/politique/canada/289638/g8-g20-la-facture-de-securite-frolera-1-milliard (en lien à l’exemple).

    Les libéraux croient fondamentalement dans les capacités à s’autodéterminer de l’Homme. C’est pourquoi ils prônent une économie libérale. L’histoire de l’industrialisation de diverses nations reflète cette vision des choses. Regardez Londres de la moitié du XIXème siècle, c’est le laissez-faire économique, c’est l’apogée de la privatisation, d’une classe bourgeoise héréditaire des manières de l’aristocratie et de la ténacité de l’ouvrier. Si, à trois reprises, une majorité des québécois ont élu Jean-Charest, chef du P.L.Q., à la tête de la nation, c’est peut-être qu’ils adhèrent aux valeurs que ce parti propose. Ou peut-être qu’ils avaient tout simplement peur de l’indépendance et qu’ils ont, faute de choix, optés pour le camp du NON, en réponse au contexte historique.

    Pour en revenir à ta question de Jacynthe, « Je me demande pourquoi personne n’a le « guts » de le faire? Qu’est-ce qu’ils perdraient, réellement, si la population se rangeaient enfin du côté de son gouvernement? », la réponse est plus ou moins simple, affreuse ou grandiose, qui sait. C’est la loi du plus fort tout simplement. La loi du marché.

    Jonathan l’a mentionné, les multinationales ne sont pas « obligés » de rester au Québec, elles sont attirés par les avantages, le profit. Certaines d’entre eux ont des fortunes qui dépassent les P.I.B. de nations entières.

    http://www.lexpansion.com/economie/des-entreprises-multinationales-plus-riches-que-des-pays_95981.html (Voici un exemple)

    Par conséquent, pour remédier et affronté ces puissantes entreprises, les parti de centre gauche, les sociales démocrates, proposent de règlementé ce chaos. D’introduire un mode d’économie rigide appuyé par des lois. Au contraire de la jungle libérale des marchés, l’État providence proposent une économie solidaire, qui inspire le fameux « tous pour un et un pour tous », d’Alexandre Dumas.

    Pourtant, ce qui est intéressant de mentionné, c’est l’indomptable tendance néolibérale à tout privatisé dans le but d’atteindre le déficit zéro. Totalement contraire à l’idéologie keynésienne, une politique économique interventionniste, qui a fait ses preuves après le terrible Krak boursier de 1929. L’intervention keynésienne fût la réponse aux innombrables politiques économiques infructueuses, qui ont suivi les évènements de 1929. Pourquoi Keynes est un génie ? Parce qu’il n’était pas omnibulé par le déficit zéro. En résumé, son idée résidait dans l’intervention de l’État dans l’économie, l’investissement massif dans le but de créer de l’emploi et ainsi généré un revenu à long terme, un peu à la manière des écologistes et du développement durable. Bref, les libéraux enfoncent le couteau dans la plaie en appauvrissant les citoyens, c’est un cercle vicieux, qui tôt ou tard, aura des conséquences catastrophiques. La fameuse ligne de parti, fruit d’un régime constitutionnel archaïque, est en train de démontrer son plein potentiel destructeur.
    Ah oui, j’oubliais un aspect important de la politique. Le Québec est très déficitaire sur ce point. Pour être apte à « changer les choses » il faut du charisme et un slogan du tonnerre, en référence à la révolution tranquille… Des aspects importants qui font la différence, du « leadership ». À quand notre tour, pour un Yes we can, un Obama français peut-être ?

    Un jour, un professeur à fait cette comparaison, dans le cadre de son cours. (Pardonnez-moi les oublient du à ma mémoire et au temps.)
    Une nation est comme un adolescent dans un milieu familial. Jamais il n’arrivera à s’autodéterminer, à devenir un adulte accompli, tant et aussi longtemps qu’il restera chez ses parents. Autrement, il sera le vieux garçon de la maison, qui obéit malgré lui à l’autorité parental.
    Et sur une note loufoque, il a ajouté, même s’il est pris à manger du kraft dinner pour survivre, il aura fait ce choix en souverain. Les nations ne ce bâtissent pas en un jour, il faut du temps et du « guts ».

    • Jacynthe

      Wow, qu’elle rhétorique de maître Oli! Je me prosterne, sérieux.
      Y restent pu de blancs dans mes questions, je crois, ça c’est l’art de faire une réponse complète. Moi je dis que Bruno devrait te donner des points supplémentaires pour tes réponses parfaites. 😀
      Par contre, j’aimerais demander : Savez-vous comment on crée de l’emploi exactement? Y a t-il un autre moyen que de faire venir des grosses compagnies multinationales de la mort ici ?
      Faudrait vraiment que je m’instruises d’avantage en économie un jour.
      Sinon, j’apprécie beaucoup tes explications quant au cercle vicieux qui mena au krach, et qui semblent se répéter aujourd’hui. Je ne l’avais pas du tout réalisé!

  4. Karim

    Malgré le fait que je fais partie du commité de mobilisation du SECMV, je suis pour la hausse des frais de scolarité. Par contre, je suis totalement contre la façon dont le gouvernement tentera de nous faire payer la note. Évidement, les étudiants n’ont pas à payer la totalité de leurs frais d’études, car l’éducation est un droit aquis par la naissance. Même si le gouvernement nous fais payer le double du montant actuel, il est encore et toujour perdant, car les réels coût des études dépassent largement ce qu’il nous impose.
    « Faisons payer les entreprises! À bas les PPP!! » C’est ce que j’entend tout le temps au syndicat. Mais, si on fait encore plus payer les entrerise (qui e font imposer environ 55% de leurs profit), comme le dit Jonathan, elles vont partir, pour aller dans un autre état qui les fera moins payer (je pense en ce moment à nos voisins du sud). Si on ne fais pas payer le peuple, qui payera? Déjà, on se plaint de l’endettement de l’état québecois…les gens se plaignent de l’endettement, mais ils se plaignent quand on leur dit qu’il faut qu’ils paient…c’est illogique et donc, insensé!

    Donc, nous sommes endettés, nous devons pour cela, encourager la venue d’entreprise privée pour qu’elles paient une bonne partie de nos dette, nous sommes donc piégés dans un système capitaliste à fond…mais les gens veulent tout changer du jour au lendemain.

    C’est vrai que nous sommes dans une mauvaise position. C’est vrai que nous sommes endettés. Il est aussi vrai que le gouvernement actuel gère mal notre argent. Mais…nous sommes obligé de rester avec ce gouvernement, car ses principaux opposants n’ont même pas de programme politique complet. Aucuns plan innovateur pour nous ortir du gouffre. En vérité, nous ne sommes même une des populations les plus endettés.

    Les populations suivantes sont largements plus endettés que nous: Les É-U, irlandais, grecques, portuguais, espagnols, français, anglais, belges, chinois, philippiens, indonésiens, et j’en passe.

    En somme, pourquoi sommes-nous en état de panique? Pourquoi croyons-nous que nous autre, québecois, sommes au bord d’un gouffre, qui en fait, n’est le fruit que de notre imagination? Dans les médias, certains économistes parlent même de la relance économique au Québec. Mais, cette annonce est bien étouffé par les quelques milliards de dettes, avec des reportages biens assaisonées d’accentonyques qui déclenchent une panique génaralisée pour une pseudo-dette.

    Bref, nous ne devons pas payer tant, pour financer des études. Par contre, il est vrai que l’état a besoin d’argent. Mais, il ne veut pas piger dans les poches des entreprisent, ni dans les poches des ainés, des fonctionnaires, de la population moyenne qui crirait au scadale, ne ferais pas d’argent avec les pauvres et ceux qui vivent grâce au bien-être social, donc, il reste une classe parmi la population, et ce sont les étudiants qui restent parmis le lot. Ils sont assez nombreux pour enrichir les coffres de l’état, et à la fois, pas assez pour déclencher un mouvement protestataire de masse.

    C’est donc un peuple en entier qui pourrait protester contre ces actions du gouvernement. Et n’oubliez pas cette phrase que j’ai entendu lors de la manif du 23 novembre, à Montréal: « Un peuple, uni, jamais ne sera vaincu! »

  5. Jacynthe

    Moi, personellement, j’ai jamais rien compris à la « dette ». Cest quoi? Cest quoi ça fait si on la paye pas. Bon je sais que cest de l’argent emprunté et qu’on doit remettre mais… je me rappelle que mon professeur d’histoire de secondaire 5 ,donc au temps de G. Bush, nous disait que les É-U avait une dette presqu’incalculable et qu’ils passaient outre le devoir de la payer, puisqu’ils étaient instopables. Ok, nous ne sommes pas les É-U mais enfn… jaimerais un jour comprendre comment ça marche et pourquoi cest si urgent d’avoir un déficit zero. Mais moi et les maths…
    Sinon, j’aimerais juste ajouter que je me fous complètement des raisons du gouvernement pour piger dans les poches des étudiants, et pourquoi pas dans les poches d’autres. Le fait restera toujours indéniable que c’est une horreur que de priver plus de 20 000 québéois d »éducation. (Il me semble que c’est le chiffre que j’ai lu) Noublions pas qu’il ny a pas juste les frais de scolarité sur notre facture universitaire, il y a bcp dautres frais, il y a le permis de conduire, la putain de carte opus (qui pour moi lavaloise me coute un 100 dollars, imaginez les rive sudois et les st jeromiens, etc, qui ptete, au lieu de se taper le transport en commun, doivent payer un loyer a montreal pour habiter plus pres). Pis le salaire minimum et les horaires étudiants, mettons que c’est dur à vivre! On a pas tous une job à 18 piace de lheure dans une caisse desjardins ou whatever.
    C’est tout bonement innaceptable. Je veux bien comprendre qu’il faut qu’il pige à quelque part l’argent, mais l’idée de restreindre l’accès à l’éducation… Imaginez, après, ça va être quoi? Cest juste une escalation! Ensuite ce sera la santé, les bibliotheques, les églises??
    Rendez vous le 6 décembre. Grrr.

  6. Olivier V.

    Haha, bienvenue Jaja.
    L’économie est un sujet qui m’intéresse, si on la comprend, on peut en comprendre d’avantage sur les comportements humains.

    Pour répondre à ta deuxième question « Savez-vous comment on crée de l’emploi exactement? Y a t-il un autre moyen que de faire venir des grosses compagnies multinationales de la mort ici ? », Oui, il existe d’autres alternatives que les multinationales pour créer de l’emploi.

    Tout d’abord, il y a les Petites Moyennes Entreprises, l’État peut favoriser celle-ci en les subventionnent, comme il le fait avec les Grosses Corporations. Mais le problème avec les PME, ce sont des investissements risqués, puisqu’ils ne sont pas aussi décentralisé que les multinationales, en gros, la plupart ne survivent pas aux crises économiques. Par contre, c’est un avantage pour le Québec, car les entrepreneurs, qui mettent en jeu leur sécurité financière, sont d’ici pour la plupart. Qu’est-ce que sa veut dire ?

    C’est un peux comme favoriser les agriculteurs locaux. Au lieu d’importer des produits qui sont généralement meilleur marché, (dont la qualité peux varier drastiquement, je pense notamment au populaire Made in China, ou à tout les pesticides qui se retrouvent sur les aliments), les États peuvent investirent en fonction de leurs territoires et en fonction des moyens disponibles pour créer des emplois. Pas en érigeant un méga aéroport sur des terres fertiles (l’aéroport de Mirabel)! En aidant les entrepreneurs locaux, la nation bénéficie autant des impôts, que du prestige national (je pense notamment à Bombardier, Vidéotron du temps des Chagnons, des délicieux gâteaux Vachon xD, etc), et de la préservation de la culture. En effet, c’est le meilleur des moyens pour conserver la langue de Molière au Québec. Quand ton patron s’appelle, par exemple, Ignace Barnabé xD, au lieu de Kurt Muller, tu sais définitivement que la langue française ne sera pas opprimée sur le lieu de travail. Je rappelle qu’il y a plusieurs caractéristiques essentielles à l’élaboration d’une entreprise et c’est d’être persévérant, d’être tenace et innovateur. Combiné au risque financier, il est normal que les québécois soient peu nombreux à adopter ce mode de vie.
    Aussi, les PME peuvent à leur tour prendre de l’expansion et s’implanter dans d’autres pays et ainsi devenir de redoutables multinationales, (exemples québécois, Jean-Coutu, Couche-Tard, Alfiniti ex. Québec Inc, Alcan, Alstom-Bombardier etc). Je sais comment cela fonctionne, car mon père, malgré une idée géniale et une étude de marché plus que positive au Canada et États-Unis, a vue son entreprise se faire refuser une subvention, par l’honorable Paul Martin, résultat il a dût tout fermer et encore aujourd’hui, 30 ans plus tard, il voit de ses idées vendu dans de grandes chaînes de meubles.
    L’avantage avec les multinationales québécoises est le même que pour les autres nations, qui possèdent de grandes corporations privés ou nationales, comme Hydro-Québec, par exemple. Le prestige est exporté, les citoyens ont accès à de plus grandes possibilités d’emplois français, la qualité des produits d’origine est souvent garantie, grâce aux compétences de la main d’oeuvre, qui selon le domaine, demande un haut niveau de scolarisation. Si elles sont bien régies, elles ne peuvent être néfastes pour le développement technique et économique internationale. Une entreprise qui respecte ses employés et qui garantie une parité équivalente entre employeurs et dirigeants, dans un esprit de coopération, ne cours pas le risque de connaître la grève, comme Quebecor. Ainsi, elle assure des emploies stables, donc les nouvelles ne sont pas garnies de milliers de mises à pieds Ce n’est certainement pas possible, dans la réalité des lois du marché, de voir des patrons, qui font 1000% et plus le salaire des employés, se départir de leur part du trésor. Il existe quelques exemples rarissimes tel celui du patron d’Oracle, deuxième américain le mieux rémunéré au monde, dans le cadre de la crise économique de 2008-2009, qui s’est offert un salaire annuel d’un dollar, bien sûre, ce n’est que façade. Dans le cas contraire, où il n’y a pas de coopération, lorsque les dirigeants ne prennent pas les bonnes décisions et/ ou que les employés abusent, c’est l’entreprise au complet qui risque de s’écrouler, (par exemple, le Lockout de 2004-2005 de la NHL, MGM, Ford, GM, Banque Goldman Sache, etc. Bref, le problème réside encore dans le comportement de l’Homme, l’attrait du pouvoir, du désir.
    (Ici une citation qui illustre ce comportement)
    « Deux Sages de Khelm discutaient un jour de philosophie.
    – Pourquoi l’homme n’a-t-il jamais ce qu’il désire? demanda le premier.
    – C’est simple, répondit l’autre. S’il désirait ce qu’il possède, il aurait ce qu’il veut, mais il ne veut jamais ce qu’il a, c’est pourquoi il n’a jamais ce qu’il désire ».
    Le sens de la vie 1 ; contes des Sages du Ghetto
    http://www.itespresso.fr/larry-ellison-oracle-va-gagner-1-dollar-par-mois-30990.html (lien d’exemple d’Oracle)

    La deuxième option est la nationalisation, ou l’investissement massif dans les structures, lorsqu’il est exécuté correctement, les bénéfices sont réels. Mais, puisque le secteur de la construction n’est pas fiable, en se moment, c’est difficile d’imaginer réaliser quelconques profits, pour l’État. Hydro-Québec est sans aucun doute le meilleur exemple de nationalisation au Québec, en plus de générer des profits en exportant, car le coût de production est faible et l’infrastructure est productive, l’électricité est très abordable. Pourtant, les dirigeants continu d’augmenter les frais dans le cadre du déficit zéro et aussi, parce que la météo ne favorise pas les précipitations, alors qu’il devrait investir massivement dans une énergie durable et écologique, l’énergie solaire.

    En conclusion, comme les temps sont durs, le gouvernement choisi la voie facile, baisser les impôts de « façades », pour se faire élire et en « cachette », hausse des frais divers même si les citoyens ne sont pas d’accord et privatise. Comme Bruno la mentionné, le communisme est tombé avec le mur de Berlin 1989, le libéralisme est sorti grand vainqueur de la Guerre froide, pour le meilleur et pour le pire, il n’existe plus cette dualité qui anime l’innovation, il n’y a plus de Lénine, de Spoutniks et de Youri Gagarine, pour impressionner et effrayer l’Occident.

  7. Karim

    Très bel exposé Olivier !

    Et pour répondre à une autre question de Jacynthe :

    À quoi cela servirait de ne plus être en dette?
    Eh bien, oui, techniquement, le gouvernement des États-Unis est endetté jusqu’au cou. Alors, pour propager la bonne foi, pour faire en sorte que les riches promotteurs ne fuient pas le pays, et pour enrichir son prestige, le gouvernment a axé le tout sur l’ultra-hyper-supra-privatisation.

    En gros, là-bas, tous peuvent travailler à leur compte, tous peuvent commencer avec rien et finir en grand. Alors, il y a d’inombrables compagnies (toutes privées…) qui ont fait fortune. Les banques aux États-Unis ne sont pas gèrées par l’état comme nous. Ce sont toutes des compagnies privées. Il y a des casinos qui sont privés (en fait, je crois qu’ils le sont tous, mais je n’en suis pas sûr) bref, n’importe qui peut avoir autant d’argent qu’il veut. Évidement, il paie des impôt, ont dit que pour être américain, il faut d’abord payer ses impôt…

    Mais quel est le but d’avoir autant d’argent? Qui dit argent, dit pouvoir. Le gouvernement américain, à notre époque, est endetté jusqu’au cou. Mais, il dépense des milliards en militarisation, sur ses routes, dans le développement de nouvelles technologies, etc. Mais d’où vient cet argent?? Mais des compagnies privée! En échange du financement du gouvernement, les compagnies privées obtienent des places de choix dans le gigantesque échiquier du pouvoir américain.

    Pourquoi croyez-vous que les républicains sont des plus en plus populaire? C’est parce que ce sont eux qui prône la privatisation de l’état, ce sont eux qui font en sorte que l’état possède des milliard. Les démocrates, eux, interviennent chez les entreprises, veulent les nationaliser, et donc, endenttent encore plus l’état.

    Donc, pour répondre à cette question: à quoi cela sert-il de ne pas être un état endetté: c’est de ne pas être dépendant des compagnies privées qui t’acheteront ton pouvoir. C’est pour pouvoir à ton tour, achetter divers avantages socio-écono-politique avec les profits de ton état. Un état riche peut se permettre de dépenser des milliards en éducations, tels l’Allemagne, les pays scandinaves et bien plus. Les pays scandinaves possèdent les meilleurs taux D’IDH de la planète. Leurs populations vivent mieux, car les états ont sû ne pas s’endetter, serrer la vis de temps à autre, pour pouvoir enfin avoir un essor économique et social mérité.

    Si le québec n’état pas si endetté, l’éducation serait gratuite, comme dans ces pays nommé plus haut. En plus, dans certaines régions de l’Allemagne, des étudiants sont même payés pour aller aux études. Les gens là-bas profitent de soins de qualités supérieures…l’état des routes n’est pas à pleindre (imaginex un niz de poule sur l’autoban)

    Alors voilà. Les dettes de l’état font en sorte que nous devenons une population malade et mal éduquée…tels les pays surendettés comme Haiti, les pays de l’Afrique centrale, de l’Aérique du sud, bref, de la plupart du globe.

  8. Jacynthe

    Si tout ce que vous dites est bien vrai, je crois que la parcelle d’espoir qui me restait vient de s’envoler, bien que je l’accepte, car c’est tellement plus grand que je le pensais, les problèmes du Québec. Ça me dépasse. C’est cyclique, il semble bien. Mais je suis convaincue qu’un jour, après s’être serrée la ceinture et avoir remarqué que la population n’était plus éduquée, ils re-rendront les études simili-gratuites. Si je n’ai pas réussie à finir avant que ça atteigne la moyenne canadienne, j’y retournerai là! Ce qui est bien triste, c’est qu’à cause des erreurs de certains gouvernements, le nôtre, en 2010-2011, n’aura pas su garder les héritages glorieux que nous a laissé le Québec d’hier. Et ça tombe sur moi et sur vous. Et l’argent continue de plus en plus à dominer nos existences. Et la Terre s’appauvrit, ses habitants deviennent zélés. Le Banquier et Occupation Double sont les modèles de vie d’une trop grande partie de la population, et les pays pauvres sont devenus les plus pollueurs de la planète en quelques années. Master Oli, ça te tente pas d’inventer un système qui va remplacer le capitalisme? Ah lala un pessimisme trop grand s’empare de moi, je suis mieux d’arrêter d’écrire! Adieu les études -_-

  9. Karim

    Certains ont essayé avec le communisme et le socialisme. Remplacer la soif d’argent par l’entre-aide, ça demande beaucoup…BEAUCOUP de volonté, de l’honnêteté surtout, et de la considération pour son prochain. Si cela n’a pas fonctionné pendant l’après guerre, ça ne fonctionnera pas à notre époque, celle du capitalisme sauvage encore plus bestial qu’à sa dite « apogée » des années folles.

    Le gouvernement a des solutions pour que l’avenir soit meilleur. Tout payer. Tout, tout et tout. Mais cela n’embelirait pas notre avenir, mais celui des générations futur. Alors les gens ne veulent pas payer pour des gens qui n’existent même pas encore. Les gens se plaignent de la dette, mais ne veulent pas la rembourser…ou allons-nous??!!!!

  10. Jacynthe

    Bin, j’étais en train de me dire…. Genre… Ailleurs au Canada disons. Pour revenir au sujet de l’Université et de ses frais. La moyenne canadien des frais de scolarité est de 5000 et quelques centaines par années. Notre gouvernement veut atteindre cette moyenne dans les prochaines années.
    Maintenant
    Ça serait pas tant un problème, si ils ne voulaient pas tout nous faire payer le reste aussi.
    Dans les provinces Canadiennes, je n’ai pas les faits avec moi, mais j’ai très souvent entendu dire que le Québec était la province qui taxe le plus ses citoyens. Cest normal, quand on pense à tout ce qu’on a de public. Mais ailleurs au Canada, sont ptete capable de le payer leur 5000 piace par an, car le reste de leur budget s’en va pas dans les coffre de l’état, ce q

  11. Jacynthe

    (bon, bug d’ordi…)
    Ce qui est le cas ici. Alors…..on est vrmt dans un sale merdier, le québec. Y veulent tout monter les prix de tout, mais en continuant en nous taxer abondamment ? Ça marche pas de même là, il me semble….

  12. David Asselin

    Le Québec n’a pas les meilleurs tarifs d’éducation AU MONDE!?
    Je parle sans connaissance de cause ici, mais quand même, je suis outré par cette grève de dernière minute, de ce vote anti-démocratique, que paradoxalement on se plaint que le tarif est élevé, mais qu’on est prêt a gâcher 7% de notre éducation de l’actuelle session pour la quelle nous avons supposément payer trop. Les étudiants veulent pas payé, les profs veulent des augmentations, en plus de l’inflation… ya un truc qui fonctionne pas. Puiser dans l’évasion fiscale? mort de rire… vous allez faire cela comment sans éducation? dites vous qu’il faut combattre le feu par le feu.

    Et pourquoi nous avons besoin des gens de l’extérieur pour venir investir ici?? Simplement parce que (désolé âmes sensibles) les québécois sont des foutus pas de colonne, plus bas taux d’entrepreneur-ship en Amérique, bravo peuple fière! Et serait-il possible que cette même fainéantise se reflète pour le problème actuel des taux de scolarité!? Bah ouais! Faut payer le personnel, l’entretien des lieux que vous vous amuser a saloper (je regarde juste l’état des WC mâle…) ( et vous = général, pas spécifiquement les gens du programme qui sont super clean juste a voir notre local!) faut payer l’électricité, le matériel, les accessoires, les nouveau services etc etc… c’est quoi? vous avez peur de travailler pour payer votre enseignement qui est supposément  »acquise »? Oohh mon dieu! heureusement que vous avez pas a labourer les champs a 5h du matin!!!

    Si vous voulez changer les choses, va falloir arrêter de se complaire dans une idio-fénéanto-cratie ou la loi du moindre effort règne, peuple du Québec, vous allez devoir faire des sacrifices, vous allez devoir vous lever tôt, vous allez devoir travailler comme des acharnés, vous allez devoir vous éduquez (ne me dites surtout pas  »comment avec ces tarifs! »), vous allez devoir comprendre les enjeux, parce que pour changer les choses, c’est pas un nouveau parti qui change un ou deux trucs dans sa doctrine mais qui au fond, est exactement comme les autres, c’est un changement radical que sa prend… mais je doute fort que se soit notre génération d’enfants roi qui change la donne… on se complait trop dans nos  »acquis » en oubliant comment dure certaines personnes on due travailler pour nous les procurer, de s’asseoir sur notre fion et de profiter de cette situation est une aberrance envers ceux qui ont tout sacrifier pour nous procurer ce que nous avons.

    Oohh certes! j’en convient que ma solution est 1000 fois moins intéressante que de faire un vote secret pour une grève qui se doit d’être fait durant les jours de classe (oohh que ce n’est aucunement un congé camouflé!) où quelques dizaines d’étudiant militent sans même proposer de véritable solution ou alternative.  »Dites non à payer » facile de convaincre un québécois avec un slogan pareil! Sa me semble un joli paquet de sophismes… bref c’est mon opinion.

  13. Karim

    En passant, le vote pour la grève n’était pas anti-démocratique. On vous a bourré le crâne minimum 2 semaines avant le vote…et personne n’est venu, ou presque, alors que c’était une décision importante à prendre. Comme l’a dit Christianne lors de notre cours de l’homme et le sacré, les absents ont toujours tort. Tu as droit d’exprimer ta colère, droit de dire ce que tu veux en fait…mais tu n’as pas le droit de mépriser une décision que tu devais prendre…alors que tu t’es privé de ton droit.

    Après cette parenthèse sur cette grève, je tien à te dire David que non, le Québec ne fait même pas partie de ceux qui ont le plus bas taux de frais de scolarité, par rapport aux moyens de sa population pour se les payer. Dans le reste du Canada, les salaires sont bien plus élevés, les gens moins taxés et gardent une plus grande partie de leurs profits.

    Je préfèrerait une vrai hausse de taxe, non pas d’1% mais une vrai hausse. Monter les taxes tien…à 19%(pourquoi pas 20? car c’est une barrière psycologique , 20% et le peuple serait largement scandalisée , et des soulèvements seraient à craindre). Baisser les frais de scolarité, ainsi que tous les frais aux services considérés légitimes et acquis par la naissance. Donc la santé et l’éducation. Dans certains pays d’Europe, les taxes atteignent les 20% et plus…et ces populations ne sont pas dans le besoin. Ce sont les gouvernement qui veulent éviter de se peter la gueule contre un mur infranchissable.

    Ceci est mon opinion, selon-moi, ce serait une solution. Continuer d’imposer les gens à un fort taux, encore plus les taxer, et non faire payer des classes en particulier pour ne pas encore plus mettre en évidence les différences entre les riches et les pauvres. Comme ça, dans au moins 20 ou 30 ans, l’état ne sera plus si endetté.

    • Bruno Lacroix

      Quelques donnés pour nourrir le débat sur les frais, les taxes et les impôts, quelques données qui montrent que le «modèle québécois» devrait être défendu au lien d’être jugé obsolète et insuffisant (n’oublions pas que la «mission» que s’était donnée Jean Charest lorsqu’il a investi la politique québécoise c’était justement de revoir le modèle québécois); il semble au contraire très efficace en plus d’être passablement juste. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’est pas perfectible, à l’infini…

      D’abord un texte de Michel Venne, le directeur de l’Institut du nouveau monde, qui s’intitule «Le fisc veut votre bien» et dont voici un extrait:

      «Sommes-nous vraiment surtaxés? Si on compare notre fardeau fiscal avec celui de certains pays européens, nous le sommes moins. Évidemment, nous vivons en Amérique du Nord et devons nous mesurer avec nos voisins. Jean-François Lisée s’est adonné à cette comparaison avec l’Ontario. Ses résultats sont éloquents.

      Le ministère des Finances du Québec a calculé que si on avait appliqué, en 2001, la structure fiscale ontarienne, les contribuables québécois auraient versé 4,2 milliards de moins au fisc québécois. Par contre, les entreprises québécoises auraient versé 1,4 milliard de plus. Globalement (particuliers et entreprises), les Québécois paient donc 2,8 milliards de plus en impôts et taxes que s’ils vivaient en Ontario.

      En revanche, les Ontariens paient l’électricité beaucoup plus cher qu’au Québec. La différence s’élève à près de 2,5 milliards de dollars, selon les calculs de Lisée. En somme, ce que les Québécois paient en impôt, les Ontariens le paient en électricité, à la différence que, pour le même montant, les Québécois reçoivent, en retour, plus de services publics.

      Lisée a produit une liste non exhaustive de programmes existants au Québec, mais pas en Ontario (services de garde à 7 $, prestations pour enfants, assurance-médicaments, bourses aux étudiants, subvention à l’école privée, etc.) Il en a découvert pour plus de 4 milliards de dollars. Donc, les Québécois paient peut-être 2,8 milliards de plus en impôts que les Ontariens, mais ils obtiennent pour 4 milliards de plus en services et ils paient pour 2,5 milliards de moins que leurs voisins en électricité.

      N’est-il pas curieux que l’on accepte relativement aisément, souvent avec fatalisme, les hausses de prix pour des biens non durables que l’on achète sur le marché, mais que l’on rechigne à la moindre hausse de taxes pour des services essentiels et dont l’effet est durable, y compris la santé et l’éducation?» (http://www.inm.qc.ca/index.php?option=com_content&task=view&id=157&Itemid=77)

      Ensuite, la source, l’étude de Jean-François Lisée à laquelle Michel Venne réfère: «Un Mauvais procès au modèle québécois» (disponible en format PDF à cette adresse: http://www.csq.qc.net/sites/1676/options/opt-23/p15.pdf). Au moment de sa parution (2004), cette étude a fait pas mal de bruit car elle réfute pas mal de préjugés sur la pauvreté, le retard, l’immobilisme du Québec véhiculés par la droite néolibérale, ennemie de la sociale-
      démocratie. Je vous invite à la parcourir (Olivier aura raison de se sentir particulièrement interpellé par ce dossier, compte tenu de son intérêt affirmé pour l’économie).

      Enfin, au moment où j’écris ces lignes j’entends Gérard Filion, le journaliste responsable des affaires économiques à Radio-Cananda, commenter le plus récent énoncé économique du ministre des finances du Québec, Raymond Bachand, et que dit-il? eh bien Gérard Filion explique que le modèle québécois nous a permis mieux qu’ailleurs de surmonter la crise économique qui sévit un peu partout et, pourrait-on ajouter, tout en maintenant les frais de scolarité les plus bas en Amérique du nord…

  14. David Asselin

    Pour le vote, sa c’est fait sur une période de deux heures. En générale sa prend minimum une journée complète officielle et la possibilité de voter par anticipation. En fait ce vote aurait facilement pu etre fait en classe, un ptit bout de papier oui ou non et voila 3600 étudiants qui votes et non pas 200.
    Encore mieux? Omnivox! y a un paquet de vote qui se passe la, jai des questionnaires a remplir sur des profs d’environs 50 questions, je crois qu’un petit oui ou non aurait facilement pu etre accessible à tout le monde sans avoir a manquer une journée de travail. Mais bien sure on connais tous le resultat du vote s’il avait été fait de cette façon!

    Pour ce qui est des frais scolaire, Karim, je te conseil peut être de te renseigner, afin de t’aider voici un lien qui compare notre qualité de vie ailleurs en Amérique: http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/publications/fr/divers/VivreEtInvestirAuQuebec_FR.pdf

    • Jacynthe

      Le genre de vote dont tu parles David, n’aurait pas été dans « les règles ». Le seul trou officiel commun à tous les élèves est le mercredi après-midi, entre midi et 14h.
      Ainsi, les assemblée générales se déroulent là pour que tous les élèves puissent y participer sans entravres.
      Un professeur n’est pas sensé avec le droit de planifier quelque chose dans cette période de temps si une assemblée est prévue.
      C’est à la discrétion des élèves de prendre des cours parascolaires dans cette période de temps, mais rien ne les empêche de manquer un cours pour un vote crucial.
      La raison pour laquelle je serais outrée qu’un vote se passe selon les suggestions que tu as fait plus haut, est car l’assemblée général na pas simplement lieu pour « voter ».
      Pendant cette Assemblée à lieu une plénière de questions, ou tous les élèves sont invités à prendre la parole afin de dire leur opinion, de suggérer une alternative à la grève, de dire pourquoi, pourquoi non, etc, pour ENSUITE pouvoir prendre une décision Éclairée.
      Un vote par Omnivox, très convénient d’accord, mais la possibilité que les gens votent nimporte quoi pour les mauvaises raisons serait beaucoup trop haute. Si une personne a à coeur son opinion et l’appui de cette dernière à une cause quelconque, c’est son devoir d’étudiant membre du SECMV de se rendre à l’Assemblée démocratique générale et de se faire entendre.

  15. Jacynthe

    Ah oui, et tant que le corum est acquis… bien que ce soit , corrige moi Karim si je me trompe, mais l’an passé que je crois qu’il fallait aumoins 6% du Collège présent pour que l’Assemblée ait lieu… Mais c’est très possible que je sois dans les patates! Enfin, il y a une norme établie, et l’Assemblée n’aurait automatiquement pas eu lieu si un nombre établi de Marie victoriens n’auraient pas été présents, et donc bien sûr, il n’y aurait pas eu grève! Je suis toutefois d’accord qu’un si petit pourcentage de participation est plutot dérisoire… Je trouve ça admirable quand à Bois de boulogne ou St laurent, les vote passent a 800 contre 400, des chifffres géants comme ça…. Je sais pas c’était comment cette année mais quand j’y étais, j’ai pas vécu ça jamais!

  16. Francis

    La démocratie ne peut pas être légitime que dans un rapport quantitatif. Il est vrai que s’il y avait eu référendum, il aurait eu plus de votant-e-s. Par contre, les gens auraient votés sans avoir participer au débat et auraient, par conséquent, voté sur rien, le débat étant inhérent à toute bonne décision. De plus, une assemblée générale sert aussi à ce que les personnes qui ne sont pas sur l’exécutif su SECMV puissent amener leurs propres propositions, ce qui a d’ailleurs été le cas et qui aurait été impossible si le vote avait été fait en dehors du cadre d’une assemblée générale. Je vous rappelle d’ailleurs que la position de l’exécutif était de proposer deux journées de grève et que finalement trois journées ont été votées. Les assemblées générales permettent que ce soient les membres du SECMV qui prennent les décisions et non l’exécutif. Il ne reste qu’aux membres à participer à cette instance pour faire valoir leur point de vue. Ainsi, on ne peut pas considérer la démocratie que dans un aspect quantitatif, il faut aussi prendre en compte son aspect qualitatif.

  17. Didier L

    « Le gouvernement a de la misère à soustraire les sommes d’imposition légale en vigueur au Québec, car ces sociétés ont recours a des « évasions fiscales » pour éviter de payer le pourcentage réclamé par la nation. »
    Le gouvernement contribue aussi à cette culture. Le développement des paradis fiscaux ou autres « zones franches »/de complaisance se fait avec la collaboration des « États de droit ».

    « Regardez Londres de la moitié du XIXème siècle, c’est le laissez-faire économique, c’est l’apogée de la privatisation, d’une classe bourgeoise héréditaire des manières de l’aristocratie et de la ténacité de l’ouvrier. »
    Un peu moins de romantisme avec le développement de l’industrialisation SVP.

    « Une nation est comme un adolescent dans un milieu familial. Jamais il n’arrivera à s’autodéterminer, à devenir un adulte accompli, tant et aussi longtemps qu’il restera chez ses parents.  »
    Attention à la métaphore de l’État/nation biologique. La notion de nation est d’ailleurs une belle construction théorique.

    D’ailleurs le gouvernement libéral, au plan politique, n’est clairement pas libéral.

    Au sujet des entreprise, il faut arrêter de se borner à un « Elles vont partir, pour aller dans un autre état qui les fera moins payer « . En répétant cela on ne fait que renforcer l’idéal-type du marché classique sans le contextualiser. Tout comme les individus, les entreprises ont des contraintes et il faut arrêter de les dissimuler pour mieux précariser nos conditions de vie.

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